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Témoignage RAD n°1

  • Photo du rédacteur: N&E
    N&E
  • 23 juin
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 juin

Ce témoignage est anonyme et partagé dans un esprit de partage et sans tabou. Chaque expérience est unique, et mérite d’être entendue et transmise. Merci pour votre bienveillance à la lecture de ce retour : il ne s’agit pas d’une vérité absolue mais d’un vécu personnel, sincère, riche d’enseignements.


Une préparation solide en amont : la clé d’un bon départ


Avant son départ, cette enseignante a pris le temps de se renseigner sur la vie en Polynésie. Elle souligne l’importance d’anticiper les démarches logistiques et administratives, et salue les outils mis à disposition des MAD :

  • La plateforme en ligne MAD, avec un tchat où le gestionnaire a su répondre à ses questions.

  • Le livret d’accueil “Maeva”, remis lors de la réunion de rentrée, pratique et bien conçu.


Venue seule, sans son enfant déjà autonome en métropole, elle a pu se concentrer entièrement sur son installation.

Elle recommande de faire une liste de tâches classées par priorité. Elle a eu la chance de trouver un logement meublé à distance, avec un propriétaire très impliqué qui a même pris en charge les démarches des contrats d’eau et d’électricité à son nom avant son arrivée. Un vrai confort qui a évité les mauvaises surprises et la course d’installation avant la rentrée.


Une arrivée encadrée… et des réalités à intégrer


Elle est arrivée de nuit, dans une chaleur étouffante malgré la “saison fraîche”. Le propriétaire est venu la chercher à l’aéroport. C’est elle qui avait publié une annonce avec ses critères sur un groupe Facebook, et le propriétaire l’a contactée pour lui proposer le bien.

Elle met cependant en garde : certaines reprises de logement entre particuliers, y compris entre anciens MAD, peuvent manquer de transparence sur l’état réel du logement ou du quartier.


Côté véhicule


Elle recommande Avis Tahiti, habitué à travailler avec les MAD. Ils acceptent la réservation avec caution, un paiement différé après les primes, une première révision gratuite, pratique quand on ne connaît pas bien la mécanique.Important à noter : le contrôle technique n’est pas obligatoire en Polynésie, d’où l’importance d’acheter auprès d’un prestataire fiable.


Une expérience riche… parfois contrastée


Ce qu’elle retient avant tout : la beauté des paysages, la richesse culturelle, le respect des élèves, très marquant et agréable à vivre.

Elle a profité pleinement des congés toutes les 5 semaines pour découvrir les Tuamotu (séjour immersif d’une semaine dans une pension locale), la Nouvelle-Zélande, le Canada…

Mais tout n’a pas été simple. Elle évoque notamment la barrière de la langue tahitienne (certains mots ou expression employés par les élèves), la difficulté à retenir/prononcer les prénoms polynésiens (frustrant au départ), un ressenti d’hostilité envers les “popa’a” (métropolitains) qui l’a surprise, n’ayant jamais connu cela auparavant.

Le niveau scolaire lui a semblé plus bas qu’en métropole, avec des élèves souvent peu motivés (ici on dit qu’ils sont “fiu”), mais toujours respectueux, ce qui rend l’enseignement malgré tout  agréable.


Ses conseils pour les futurs MAD


  • Ne pas idéaliser : ce n’est pas qu’une carte postale. Il faut être prêt à s’adapter.

  • Voyager léger : elle regrette d’avoir pris trop d’affaires (notamment des chaussures !).


    → Sandales et savates suffisent, sauf pour les randos où une paire de rando et une paire de baskets suffisent.

  • Choisir un logement meublé et bien équipé, et se méfier des reprises de logement aux offres trop alléchantes. Elle était contente d’avoir mis dans son conteneur d’1m3 géré par AGS ses robots de cuisine.

  • Prévoir des vêtements chauds pour les voyages extérieurs (Canada, Nouvelle-Zélande…).

  • Faire ses grosses courses à Carrefour Punaauia ou Arue, mieux achalandés et plus abordables que sur la presqu’île pour ceux qui résideront sur Tahiti.

  • Surveiller la météo avant chaque rando : En vallée, la pluie peut faire gonfler les rivières très rapidement.

  • Se méfier des chiens errants, fréquents en randonnée. Elle a déjà eu quelques frayeurs.


Un point à ne pas négliger : il pleut beaucoup en Polynésie. C’est ce qui rend la nature luxuriante, mais cela peut peser pour certains, surtout sur la presqu’île ou dans les hauteurs (Taravao a parfois des airs de Normandie avec ses vaches et son brouillard au Belvédère !).


Une aventure qu’elle referait… sans hésiter


Malgré les difficultés rencontrées, cette RAD referait cette expérience sans hésiter.

Elle en garde : des souvenirs humains forts, une ouverture culturelle précieuse.

Un moment inoubliable : son séjour aux Tuamotu dans une pension, où elle a vécu une expérience authentique avec les habitants, partageant leur quotidien, leur culture, leur nourriture.


💬 Merci encore à cette RAD pour sa confiance et ce partage d'expérience précieux. Si vous aussi vous voulez témoigner ou partager votre expérience, n’hésitez pas à m’envoyer un MP sur Facebook, un mail, ou un message via le tchat du site.

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